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Ce lundi, la Chine a annoncé une enquête officielle pour corruption à l’encontre de l’ancien chef de la sécurité, Zhou Yongkang, mettant fin à un vieux tabou qui voulait que les politiciens de haut rangs ne soient pas inquiétés par des affaires de corruption.
Photo: archives Xinhua
PEKIN 北京 – M.Zhou, qui s’est retiré du Comité Central du Parti en 2012, est soupçonné de « violations disciplinaires sérieuses », un euphémisme pour corruption. Son cas devrait être suivi par la Commission de Discipline du Parti Communiste, a indiqué Xinhua dans un communiqué laconique.
Cette annonce met fin à une rumeur depuis Août de l’an passé, ou plusieurs journaux, dont le “South China Morning Post (南華早報)”, indiquaient que les leaders actuels avaient autorisé une enquête à l’encontre d’un important officiel du Parti.
Depuis la Révolution Culturelle, il était pourtant une règle, non écrite, qui voulait que les membres du Comité Central ne soient pas inquiétés, sauf en cas de crime grave, afin de ne pas mettre en danger l’unité du parti. La fin de cette règle, va probablement permettre à Xi Jinping (习近平) d’intensifier sa lutte contre la corruption, qui est désignée comme la menace la plus dangereuse pour la Chine et le Parti.
Hier également, a été annoncé en haut lieu une rencontre importante des élites du parti pour Octobre, afin de décider de la direction politique à prendre dans les mois à vernir. Le Président Xi a précisé hier que le respect des lois serait dans les sujets de discussion.
Après l’annonce de l’enquête sur M.Zhou, le “People’s Daily” a annoncé sur son site, qu’il ne serait pas le « dernier tigre » a être inquiété pour corruption dans les mois à venir •
 | Sunny Chen 陈雅琦 |
| Correspondante à Pékin | |
| sunny.chen[at]taipeisoir.net | |
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