Le quotidien “United Daily News (UDN 聯合報)” avait indiqué ce mercredi dans son édition que la Première Dame, Chow Mei-ching (周美青), avait demandé d’enlever le drapeau de la République de Chine (ROC 中華民國) du fronton de son hôtel à Tokyo, en déclarant qu’elle n’était pas en visite officielle.
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TAIPEI 臺北 – Le quotidien précisait dans son article de ce mercredi que cela prouvait que Mme Chow connaissait bien la nature sensible des relations entre Taiwan et le Japon. Le Bureau Présidentiel a nié ce mercredi que Mme Chow ait pu faire une telle demande à son hôtel, Okura à Tokyo.
« Mme Chow ne s’est pas entretenue avec la direction de l’hôtel Okura à propos du drapeau de la République de Chine (ROC 中華民國) (Taiwan), du fait qu’elle n’a jamais demandé à l’hôtel d’enlever le drapeau, contrairement à ce que relate les médias », a précisé le Bureau. « C’est la tradition pour l’Hôtel Okura de lever les couleurs du pays d’un hôte de marque lors de leur arrivée, puis lors de leur départ. Le drapeau ne reste pas accroché pendant toute la durée du séjour des hôtes », a rajouté le Bureau.
Le quotidien indiquait que Mme Chow avait fait cette demande du fait qu’elle ne visitait pas le Japon en tant que Première Dame de Taiwan, mais comme Président honoraire de Vox Nativa Taiwan, un chœur d’enfants en tournée au Japon, et à titre privé pour visiter l’exposition du Musée National du Palais (NPM - 國立故宮博物院) de Taipei actuellement en démonstration au Musée National de Tokyo.
Le quotidien terminait son article en admirant l’approche « profil bas » de Mme Chow, qui avait démontré « sa connaissance de la diplomatie sensible de Taiwan en demandant de descendre le drapeau de la ROC pour ne pas mettre à mal les relations avec Tokyo, face à l’énorme pression exercée en permanence par Pékin » •
Jonathan Chang 張水國