Plus de 80% des participants à un sondage en ligne, déclarent qu’ils préféreraient la mort, plutôt que d’être dépendant dans le cas d’une maladie en phase terminale, selon la Fondation taïwanaise pour la Réforme Médicale ce jeudi.
Photo: archives CNA
TAIPEI 臺北 – Le sondage, comportant une question unique, a été réalisé du 1er au 8 Décembre, démontre que 86% des répondants, 1 099 réponses ont été recueillies, indiquent qu’ils préféreraient mourir de manière digne, plutôt que de se voir diminués avec des traitements lourds, et des machines leur permettant de survivre artificiellement, a indiqué Liu Shu-chiung, directrice de la Fondation.
« Certains pensent que les machines pour maintenir en vie certains patients coûtent chers aux hôpitaux et à la société, pour l’unique but de maintenir artificiellement certains patients qui bien souvent préfèreraient mourir dignement et rapidement », a-t-elle indiqué.
Liu Mei-chu [sans relation avec la première: Ndlr], présidente de la Fondation, précise pour sa part que les dernières informations publiées officiellement, montrent que 32% des patients morts en 2013 utilisaient des machines pour rester en vie.
Chaque patient utilise des machines pendant une moyenne de 20 jours, ce qui résulte à une dépense d’environ 290 000 NT$ par patient. Chaque patient passe en moyenne 30 jours à l’hôpital sous traitement avant de décéder, a-t-elle indiqué, ajoutant que « parfois, les patients restent à fixer le plafond, écoutant le bruit des machines ». Elle a exhorté le gouvernement à réformer le système médical et son approche de la fin de vie, qui parfois ne nécessite pas d’acharnement thérapeutique •
Jonathan Chang 張水國