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Le sort de Bo Xilai est scellé. Après des mois de tergiversations, les dirigeants chinois se sont mis d’accord sur le cas du dirigeant déchu, démis de ses fonctions en avril après les rélévations sur la responsabilité de sa femme dans le meurtre d’un Britannique.
Photo: Bo Xilai a été exclu du Parti communiste chinois (REUTERS).
PÉKIN (Agences) – L’agence officielle Xinhua a annoncé vendredi 30 septembre que l’ancien numéro un de Chongqing, une ville du centre de la Chine, était exclu du Parti communiste et qu’il devrait répondre de ses actes « devant la justice ».
Personnage principal du plus grand scandale politique de ces dernières années en Chine, Bo Xilai est accusé d’avoir « commis de graves erreurs et abusé de son pouvoir dans l’affaire d’homicide volontaire concernant son confident et adjoint, Wang Lijun et son épouse Gu Kailai, pour laquelle il porte une lourde responsabilité ». « Les actes de Bo Xilai ont eu des conséquences graves et ont terni l’image du Parti et de l’Etat », poursuit Xinhua. Toujours selon l’agence, Bo est également accusé de corruption « massive » et d’avoir entretenu des relations sexuelles « impropres » avec plusieurs femmes.
LE CONGRES COMMENCERA LE 8 NOVEMBRE
Après les condamnations de Wang Lijun et de Gu Kailai, cette annonce met fin à un scandale qui a empoisonné la vie du pouvoir chinois en cette année de transition, qui verra le numéro un Hu Jintao (胡锦涛) passer la main à Xi Jinping (习近平) lors du 18e Congrès du Parti communiste.
Pour le chercheur, les désaccords sur le sort du dirigeant déchu sont l’une des causes du retard inhabituel de l’officialisation de la date du Congrès. Xinhua a profité de l’annonce de l’exclusion de Bo Xilai pour révéler que cet événement majeur de la vie politique chinoise, se tiendrait le 8 novembre prochain. Il aura la lourde tâche de nommer un remplacement au Président Hu Jintao (胡锦涛) •
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