Le Maire de Taipei Ko Wen-je (柯文哲), s’est déclaré dégouté ce lundi après que le Trésor ait décidé de poursuivre ses parents pour évasion fiscale à cause du prêt de 10 millions NT$ qu’ils ont concédé à leur fils pour s’acheter une maison à Taipei.
Photo: Ko Wen-je (柯文哲) (2è à droite) en mauvaise posture, ce lundi lors d’une activité de danse à Taipei .
TAIPEI 臺北 – M.Ko, chirurgien devenu politicien, a indiqué qu’il avait déjà été révolté quand le Bureau des Taxes avait audité ses revenus personnels pour voir si il avait bien tout déclaré avant les élections du 29 Novembre dernier. « Maintenant que les élections sont finies et que j’ai gagné, le Bureau va encore plus loin en convoquant mon père pour qu’il s’explique, cela va bien plus loin qu’une personne normale peut tolérer » a indiqué M.Ko, demandant à l’agence de s’expliquer clairement et publiquement.
Des informations précisaient ce lundi que les parents de M.Ko avaient reçu une lettre du Bureau des Taxes la semaine dernière leur demandant de fournir la somme exacte et la date du prêt effectué, et la raison pour laquelle ils avaient prêté de l’argent à leur fils. « Si le prêt n’est pas un cadeau fait par les parents à leur enfant, il doit y avoir un accord de prêt enregistré et signé », rappelle le Bureau des Taxes.
Durant la campagne électorale, Sean Lien (連勝文) (KMT 中國國民黨), qui était le principal rival de M.Ko pour le poste de Maire de Taipei, avait accusé le père de M.Ko de traiter ce cadeau de 10 millions de NT$ comme un prêt, pour éviter d’échapper aux taxes sur les cadeaux financiers.
L’épouse de M.Ko a réfuté quant à elle les accusations en produisant un compte en banque qui démontre qu’elle et son mari remette chaque année 130 000 NT$ aux parents de M.Ko pour rembourser ce prêt.
Ce lundi, M.Ko s’est retrouvé en mauvaise posture alors qu’il était invité à danser pour promouvoir l’action pour les droits des femmes et contre les violences faites aux femmes. Invité à danser avec des enfants, il a eu du mal, devant les journalistes, à se bouger en rythme avec la musique. Il a indiqué après cette « activité », que c’était notamment pour le bien de la cause qu’il l’avait fait, mais avait eu l’impression de s’être ridiculisé •
Jonathan Chang 張水國