Le gouvernement va réduire le numerus clausus des universités de 35%

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Taiwan prévoit de réduire le nombre de places disponibles dans les universités d’environ 35% durant la prochaine décennie, afin de faire face à la chute de la natalité dans le pays.

Photo: archive CNA

TAIPEI 臺北 – Le but est de réduire ainsi le nombre de diplômés, afin de répondre à une chute de la population active, et donc du nombre d’emplois qualifiés dans différents secteurs, a indiqué le Ministre de l’Education, Wu Se-hwa (吳思華) devant les Présidents d’Université ce jeudi, lors d’une conférence sur l’avenir de l’éducation à Taiwan.

Taiwan n’a un taux de fécondité que de 1,065 naissances par femme (2013), alors que les experts indiquent qu’il faudrait un taux d’au moins 2,1 enfants par femme pour renouveler la population, et la garder « jeune et active ».

Huang Wen-ling, directrice du Département des Etudes Supérieures du Ministère, a indiqué qu’elle s’attendait à une réduction du numerus clausus à partir de 2016. En 2023, les Universités devraient accepter 310 000 étudiants de moins qu’en 2013 (-35%), ce qui permettrait en plus une économie de 30 milliards de NT$ en frais d’éducation.

« De plus, le personnel d’éducation devrait être réduit d’environ 10 000 personnes d’ici 2023″, a-t-elle précisé.

Lors de cette conférence, le Président de l’Université Nationale de Taiwan (NTU 國立臺灣大學) , Yang Pan-chyr, a proposé que différentes approches de réduction soient apportées, en fonction des besoins de la société. « Par exemple, le nombre de places dans des domaines tels que la médecine, la comptabilité … ne doivent pas être réduites ».

Pour Lee Tien-jen, Président de l’Université de Culture Chinoise, la fermeture de départements d’enseignements, la réduction des places pourraient avoir un impact profond sur le vivier de talents disponible dans le futur. Il a demandé au gouvernement de gérer le problème de la réduction du taux de natalité avec plus de pragmatisme, et pas seulement en termes statistiques et financiers •

Melody Lin 林郁美