Les causes de l’accident qui a coûté la vie en France à un pilote taïwanais ne sont pas claires, et l’Armée de l’Air a décidé en attendant, de clouer au sol les 60 jets Mirage achetés en France.
Photo: un mirage 2000-5 (DR).
TAIPEI 臺北 – Une équipe de l’Armée de l’Air taïwanaise est partie pour la France ce jeudi, afin d’aider à l’enquête sur le crash d’un Mirage 2000-5 qui a coûté la vie à un pilote taïwanais lors d’opération d’entrainement, a indiqué l’Armée. Une équipe d’enquête sera aussi organisée à Taiwan, pour enquêter sur ce crash où le Lieutenant Colonel Wang Tung-yi, 37 ans, est mort en entrainement à la base militaire aérienne 116 de Luxeuil-les-bains, en Haute-Saône mercredi.
M.Wang participait à des opérations d’entraînement qui engageaient 4 Mirage 2000-5, a indiqué le Ministère de la Défense français. Le Général en Chef de l’Armée de l’Air française, Denis Mercier, a publié un communiqué de condoléances envers la famille de M.Wang. Il était « un pilote confirmé, avec 1.300 heures de vol » sur ce modèle d’avion. Il était depuis deux ans en France en application d’un accord technique entre les deux pays, pour partager leurs « expériences opérationnelles ». Ces entraînements font partie du contrat signé entre les deux parties, depuis 1992, date à laquelle Taiwan a acheté 60 Mirage 2000-5 à la France.
M.Wang était arrivé en France en 2010 et devait terminer le programme d’entrainement le mois prochain selon l’Armée de l’Air française. Sa femme et sa fille vivaient en France avec lui. A propos de l’accident, l’Armée française a indiqué que le programme était inclus dans le contrat, et que les termes restaient inchangés. Le Lieutenant Général Wu Wan-chiao, directeur de l’Armée de l’Air taïwanaise, a indiqué que les Mirage étaient jusqu’à avis contraire cloués au sol. Les raisons du crash du Mirage sont encore peu claires, mais la boîte noire a été récupérée. Selon Radio France Internationale ce mercredi, des témoins du crash ont vu une « boule de feu » se crasher dans le petit bois près d’habitations •