Le Maire de Keelung, Chang Tung-jung, qui a été mis en examen pour interférence avec la détention d’un suspect, s’est excusé auprès du public via les médias ce mardi, pour avoir « créé une mauvaise impression dans la société et avoir dépensé les ressources publiques ».
Photo: Chang Tung-jung .
TAIPEI 臺北 – Chang Tung-jung s’est courbé trois fois devant les médias en déclarant avoir endommagé son image personnelle, ainsi que celle de son parti, le Kuomintang (KMT 中國國民黨). M.Chang s’est excusé également auprès des deux officiers de police qu’il a forcé à relacher le suspect. Il a déclaré être personnellement très triste à propos de cette affaire, et s’être engagé dans une auto-réflexion importante. Il a exprimé l’espoir que la controverse autour de son comportement pourrait s’arrêter avec ses excuses.
Le Bureau des Procureurs du District de Keelung, a mis en examen M.Chang ce lundi pour avoir forcé des policiers à relacher une femme accusée d’avoir frappé un officier de police le 14 septembre dernier alors qu’il lui demandait de sortir de sa voiture pour faire un test d’alcoolémie. Selon la publication de la mise en examen, le Maire s’est occupé de la relaxe de l’accusée en menaçant deux officiers de police, frappant leurs bureaux et leur hurlant dessus, selon les deux policiers.
Chang a indiqué qu’il n’avait jamais interféré avec les affaires publiques, et qu’il n’a jamais rien fait que « servir le peuple ». Il a aussi insisté sur le fait que l’accusée, surnommée Liao, n’était pas sous influence de l’alcool quand elle a été arrêtée par la police.
Le KMT avait déjà décidé de punir Chang en le suspendant de ses droits au sein du parti pendant trois ans. « Malgré les explications de Chang, son comportement a endommagé l’image du parti et il s’est attiré les foudres des citoyens, par ricochet, le KMT en souffre également », a précisé un communiqué du parti •