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Le Président Ma Ying-jeou (馬英九) a déclaré ce mardi qu’il était absolument indécent de déclarer que les « femmes de confort »; des femmes venant de tous les pays asiatiques envahis par le Japon pour fournir des services sexuels aux soldats sur le front durant la Seconde Guerre Mondiale, l’avaient fait volontairement.
Photo: CNA
TAIPEI 臺北 – « Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a classifié les ‘femmes de confort’ comme des esclaves sexuelles pour les militaires, c’est donc absurde et indécent de déclarer qu’elles se sont prostituées volontairement », a indiqué le Président Ma.
« Beaucoup de pays asiatiques ont voté des lois condamnant les pratiques du Japon forçant des milliers d’adolescentes asiatiques à se prostituer durant la Guerre, et demandant au Japon de s’excuser », a précisé le Président. « Sous de telles circonstances, comment certains peuvent-ils penser qu’elles l’aient fait volontairement ? ».
« Si nous continuons à débattre de cette histoire, et de ne pas arrêter une ligne claire, nous ne pourrons pas être reconnus comme un pays civilisé », a-t-il précisé, alors que certains débats existent depuis l’été, notamment sur la façon d’en parler dans les manuels d’histoire, et sur l’opportunité d’en minimiser l’impact. Récemment, l’ancien Président Lee Teng-hui (李登輝), est lui-même revenu sur cette partie de l’histoire, se montrant dubitatif sur certains points de détails. Certains, notamment au sein du Parti Nationaliste (KMT 中國國民黨), n’ont pas hésité à le traiter de « traitre » à sa patrie, alors qu’il avait donné une interview à un journal japonais •
 | Jonathan Chang 張傑鴻 |
| Rédacteur en Chef - Directeur du service Politique | |
| jonathan.chang[at]taipeisoir.net | |
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