Un sud-coréen est mort ce dimanche des suites du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV); c’est le premier décès dans le pays depuis trois mois et la dernière victime, faisant craindre une reprise de l’épidémie.
Photo: archives AFP
SEOUL (Corée du Sud) – L’homme de 66 ans avait été diagnostiqué en Juin dernier au Samsung Medical Centre à Séoul, un des épicentre de l’épidémie qui a ravagé le pays entre Mai et Juillet, selon le Ministère de la Santé sud-coréen. Il a subit ensuite une transplantation d’un poumon, mais son état ne s’est pas amélioré, même si les tests le déclaraient guéris.
Séoul a déclaré l’épidémie terminée à la fin du mois de Juillet, mais au début de ce mois d’Octobre, un homme de 35 ans qui avait été déclaré guéris du virus, a été à nouveau rediagnostiqué positif.
Ce nouveau diagnostic et ce décès posent un gros problème à Séoul qui pensait pouvoir être déclaré libéré de ce virus qui a infecté 186 personnes dans le pays, en tuant 36 depuis le début de l’épidémie en Mai.
Le patient de 35 ans est actuellement sous traitement à nouveau, tout comme 4 autres personnes qui avaient été guéries et qui présentent à nouveau des symptômes ressemblant au MERS.
Ce virus est bien moins virulent et infectieux que son cousin le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) qui a ravagé l’Asie tuant 646 personnes dans plusieurs pays, dont 348 en Chine, 204 à Hong Kong et 11 à Taiwan entre le 1er Novembre 2002 et le 1er Juillet 2003.
La MERS a considérablement touché la quatrième économie asiatique, faisant chuter la consommation et touchant fortement le secteur touristique •
Kim Chung-Ae | |
Correspondante à Séoul | |
kim.chungae[at]taipeisoir.net | |