A la différence de leurs homologues urbains qui doivent souvent courir dans des centres de soutien scolaire centre après l’école, 36,4% des écoliers des zones rurales errent tout simplement après l’école, selon les résultats d’une enquête publiée ce lundi.
Photo d’illustration: milatas – Fotolia.
TAIPEI 臺北 – L’enquête, menée par Child Welfare League Foundation, a découvert que 20,3% des familles des zones de campagne, surtout celles reculées, montagneuses ou éloignées des grands centres, ne contrôlent pas ce que font leurs enfants après l’école et que 37,2% des enfants déclarent errer dans les environs.
Ces écoliers peuvent alors courir le risque d’adopter des comportement déviants comme des bagarres de rues, du vandalisme ou des intimidations.
L’enquête a découvert que 20% des enfants ruraux sont pris en charge par leurs grands-parents après l’école, et 15,1% vivent avec des parents proches alors que leurs parents travaillent en ville.
23,2% des enfants ne participent à aucune activité extra-scolaires, 24,7% déclarent cependant qu’il souhaiteraient développer un talent ou une compétence, mais qu’il ne peuvent pas se permettre de le faire.
56,9% pensent que leurs performances scolaires seront de toutes façons moins bonnes que leurs homologues urbains, alors que 41,1% pensent qu’au final, il gagneront moins d’argent dans leur vie que leurs homologues ayant la chance d’étudier en ville.
Le sondage a été mené entre le 12 Octobre et le 20 Novembre auprès de 1 511 étudiants de niveau 6 et 5 dans des zones rurales reculées •
Su Mei-ling 蘇美玲 | |
Département Société | |
su.meiling[at]taipeisoir.net | |