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Pour la première fois de son histoire, le Vietnam a élu jeudi une femme, Nguyen Thi Kim Ngan, à la tête de l’Assemblée nationale, l’un des quatre postes les plus importants du régime communiste, bien qu’il soit une simple chambre de validation des lois décidées par le gouvernement.
Photo: AFP
BANGKOK – Agée de 61 ans, Nguyen Thi Kim Ngan, originaire de la province de Ben Tre a été plébiscité par les quelques 500 députés réunis en session de printemps, recueillant 95,5% des voix, selon les médias officiels selon la télévision d’état VTV. Elle était la seule candidate.
« Je voudrais remercier l’Assemblée Nationale pour sa confiance, je promets une fidélité indéfectible à la nation, au peuple et à la Constitution », a-t-elle indiqué lors de son investiture. Elle avait été choisie comme candidate par le Congrès du Parti Communiste Vietnamien en janvier dernier, congrès qui fut assombri cette année par des divisions politiques.
C’est la première fois que l’Assemblée nationale vietnamienne est dirigée par une femme depuis la mise en place du régime communiste en 1945. Largement dominée par les hommes, l’Assemblée compte environ 25% de femmes en son sein. Elle devient ainsi la femme la plus puissante du Parti.
Lors du congrès, le secrétaire général du PCV, Nguyen Phu Trong, a été maintenu à son poste, permettant la victoire du camp conservateur au détriment des réformateurs emmenés par le Premier ministre Nguyen Tan Dung, qui doit démissionner la semaine prochaine.
Samedi, l’Assemblée Nationale doit élire un nouveau président de la République, qui pourrait être Tran Dai Quang, un Général qui s’est élevé dans la sphère politique depuis plusieurs années en étant notamment Ministre de la Sûreté Publique •
 | Claire Dong |
| Correspondante à Bangkok | |
| claire.dong[at]taipeisoir.net | |
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