La Police indienne tente de comprendre ce qui s’est passé jeudi à l’heure du déjeuner quand une passerelle en construction s’est effondrée à Calcutta faisant au moins 24 morts. 10 employés et responsables de l’entreprise de construction pourraient être inculpés pour homicide.
Photo: AFP
BANGKOK – Les secouristes continuaient de fouiller les décombres de la tragédie. Près de 67 personnes ont été sorties vivantes, mais 48 heures après l’effondrement, les secouristes ne pensent plus trouver d’autres survivants.
« Il n’y presque plus aucune chance de trouver des survivants », a indiqué S.S.Guleria, Inspecteur Général adjoint de la Sécurité Civile indienne, ce samedi.
Trois employés de IVRCL Infrastructures Co., sont comparus devant une cour de Justice ce samedi pour se voir signifier leur mise en examen pour négligences aggravées. Sept autres employés étaient toujours en garde à vue ce samedi selon l’Agence de Presse Trust of India. La Police a aussi fermé les bureaux de l’entreprise à Calcutta.
Les employés pourraient se voir accusés d’homicide involontaire, un crime punissable de mort en Inde ou sinon de prison à perpétuité.
IVRCL avait signé le contrat de construction de cette passerelle en 2007, pour une durée de construction de deux ans, mais le chantier a pris énormément de retard pour diverses raisons. De la largeur d’une rue, cette passerelle autoroutière devait permettre de soulager le trafic du centre de la ville, notamment de la zone du marché de Bara situé tout proche
« Nous avions presque complètement terminé le gros oeuvre sans problème. Nous devons maintenant comprendre ce qui s’est passé pour qu’elle s’effondre, si c’est un problème humain, technique ou qualitatif », a indiqué un responsable de l’entreprise, K.P.Rao ce vendredi. M.Rao ne fait partie des personnes arrêtées •
Claire Dong | |
Correspondante à Bangkok | |
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