TAIPEI SOIR Site d'information sur Taiwan et la Chine
Articles en relation
Les « Panama Papers », obtenus par le journal allemand « Süddeutsche Zeitung » et traités par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), montrent comment une société permet aux riches de ce monde de placer leur argent dans la « finance offshore » (ce qui, selon les méthodes employées, n’est pas forcément illégal). Les révélations, qui s’annoncent explosives, vont se poursuivre tout au long de la semaine.
Photo: illustration ICIJ
HONG KONG 香港 – L’ICIJ a rappelé cependant ce lundi que la plupart des transferts vers le Panama étaient légaux, mais les célébrités et hommes politiques incriminés pourraient pâtir de cette information dans leur carrière. Dans ces documents, ont retrouve en vrac le Président chinois Xi Jinping (习近平) ainsi que d’autres personnalités chinoises, des aides du Président russe Putin, l’acteur Jackie Chan (成龍) et d’autres noms prestigieux.
Le ICIJ indique que des membres de familles d’au moins 8 actuels membres du Comité Politique du Parti Communiste chinois (PCC 公共工程委員會), avaient des entreprises offshores créées par une société, Mossack Fonseca. Le gendre de Xi Jinping (习近平) serait incriminé pour avoir installé deux entreprises en 2009 dans les îles Vierges.
Pour le moment, personne n’a répondu à Pékin aux allégations de l’ICIJ.
Le choc est de dimension planétaire. Quelque 140 dirigeants politiques de plus de 50 pays ainsi que des personnalités de premier plan, parmi lesquels des footballeurs, sont mis en cause par le travail de l’ICIJ. Parmi eux, les Premiers ministres islandais et pakistanais, le président argentin Mauricio Macri, celui d’Ukraine Petro Porochenko, les familles dirigeantes de Jordanie, du Qatar, d’Arabie Saoudite ou d’Azerbaïdjan.
L’acteur hongkongais Jackie Chan (成龍) est cité comme ayant au moins six entreprises créée via Mossack Fonseca précise l’ICIJ ajoutant « comme beaucoup de clients de cette compagnie financière, il n’est pas établi que Jackie Chan (成龍) à utilisé ces entreprises à des fins personnels d’évasion fiscale, avoir une entreprise offshore n’est pas illégal ».
Cependant, le Panama est réputé pour être « un des centres financiers les plus opaques de la planète, qui sert notamment au blanchiment de l’argent du crime et de la fraude ». Ainsi, « une grande majorité » de ces sociétés est utilisée « comme sociétés écrans, pour dissimuler des avoirs grâce au recours à des prête-noms », ajoute l’ICIJ •
 | Anthony Lam 林振誠 |
| Correspondant à Hong Kong | |
| anthony.lam[at]taipeisoir.net | |
Désormais les commentaires sont possibles uniquement via Facebook