Le gouvernement des Etats-Unis ont accusé le contrôle chinois d’Internet d’être une barrière au commerce alors que Pékin récemment a décidé de bloquer les informations concernant les « Panama Papers ».
Photo: AP
PEKIN 北京 – Les filtres du gouvernement chinois, qui bloquent l’accès à plusieurs sites Internet, comme Google et les médias sociaux comme Twitter et Facebook, sont « un fardeau problématique » pour les affaires, a indiqué un représentant du commerce américain.
Il n’est pas certain que Washington prévoit des mesures de rétorsions contre Pékin, mais le gouvernement américain a mis en lumière le coût économique de la censure qui est aussi critiqué par des groupes de défenses des droits de l’homme et des groupes pro-démocratiques.
Pékin restreint l’accès aux informations en ligne via des pare-feux contrôlés par l’Etat. Les contrôles ont été renforcés depuis que le Président Xi Jinping (习近平) devint Président en 2012.
Les filtres, connus sous le nom de « Grand Pare-feu », sont dans la droite lignée de la « souveraineté nationale sur Internet » promulguée par le gouvernement, qui permet aux autorités d’imposer des contrôles sur le système.
Le Président Xi a appelé à la création d’un « système de gouvernance » du cyber espace l’an dernier dans un discours.
Cette semaine, la mise en cause de personnalités de haut rang, dont un proche du président Xi, dans les Panama papers, a provoqué une réaction prévisible : l’activation de la très efficace cyber censure. Les journaux continentaux ont publié des brèves sur cette affaire, se gardant bien de publier des noms connus •
Sunny Chen 陈雅琦 | |
Correspondante à Pékin | |
sunny.chen[at]taipeisoir.net | |