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La Présidente-élue Tsai Ing-wen (蔡英文), devra exposer les noms des personnes qui se sont rendues coupables d’exactions durant la période de la Terreur Blanche (1949-1987), lors de son accession au pouvoir le 20 Mai ont indiqué des activistes des droits humains et des survivants de cette période ce dimanche.
Photo: manifestation d’activistes pour la liberté politique à Taiwan devant la Maison Blanche dans les années 70 – DR
TAIPEI 臺北 – « La justice de transition [telle que l'a annoncée Mme Tsai lors du Congrès National du Parti Démocrate et Progressiste (DPP 民主進步黨) samedi: Ndlr], n’est possible que si les coupables sont connus et les faits enquêtés », a indiqué le Directeur Général honoraire de l’Association des Prisonniers Politiques de Formose, Tsai Kuan-yu (蔡寬裕).
Chang Chiu-wu (張秋梧), membre d’une famille victime de la Terreur Blanche a indiqué que le Parti Nationaliste (KMT 中國國民黨) devrait reconnaitre ses mauvaises actions dans le passé et obtenir le pardon des familles.
« L’administration de Mme Tsai devra être prête pour à enquêter différentes ressources pour réussir sa Commission Vérité et Réconciliation, comme elle a proposé », a indiqué Huang Chang-lin (黃長玲), professeur associée de sciences politique à l’Université Nationale de Taiwan (NTU 國立臺灣大學). « La recherche dans les archives de la Terreur Blanche est une tâche ardue et demandra beaucoup de ressources. Les taïwanais doivent comprendre leur histoire, seule une étude historique le permettra ».
Une controverse existe toujours autour du rôle supposé de Chiang Kai-shek (蔣介石) lors de l’incident du 228, alors qu’il était au pouvoir suprême lors du massacre. « Les citoyens n’ont toujours pas une connaissance total du système politique autour de la Terreur Blanche », a indiqué Mme Huang •
 | Jonathan Chang 張傑鴻 |
| Rédacteur en Chef - Directeur du service Politique | |
| jonathan.chang[at]taipeisoir.net | |
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