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Ce rapport sur les Droits Humains dans le monde, du Département d’Etat met en exergue l’intervention des « équipes de sûreté chinoises » dans la disparition de 5 éditeurs à Hong Kong.
Photo: manifestation pour la liberté de la presse, le 2 Mars 2014 – AFP
HONG KONG 香港 – Le rapport annuel cite également d’autres inquiétudes à propos des droits humains sur le territoire hongkongais, comme le déclin de la liberté d’expression et la liberté de la presse, ainsi qu’une « capacité restreinte des citoyens à participer au changement de leur gouvernement du fait de l’absence d’élections libres et démocratiques ».
Préparé par le Bureau de la Démocratie, des Droits Humains et du Travail, sous l’égide du Département d’Etat américain, ce rapport annuel dresse un constat des pratiques autour des Droits de l’Homme tout autour de la planète.
Hong Kong est listée dans la section « Chine ». Les sujets principaux sont la disparition de 5 éditeurs connus à Hong Kong pour vendre des livres critiques envers le Parti Communiste Chinois (PCC 公共工程委員會) et ses oligarques.
La rapport mentionne que la façon dont ils ont disparus, puis réapparus en ne voulant donner aucun détail, pouvait soulever des questions sur l’activité des forces « sécuritaires » chinoises.
Le rapport indique également que d’une manière générale, les représentants pro-démocratiques, les activistes, les avocats, les universitaires, les hommes d’affaires, les journalistes, les leaders religieux sont des cibles faciles pour ces forces chinoises qui tente de museler les groupes démocratiques.
Un porte-parole du gouvernement hongkongais a indiqué pour sa part ce jeudi que des forces étrangères au pouvoir en place à Hong Kong n’avaient aucune autorité pour imposer leurs lois.
A propos de la liberté de presse, le rapport indique que l’index de la Liberté de Presse 2015 a rapporté des intimidations verbales et physiques de plus en plus nombreuses contre des journalistes à Hong Kong, comme une attaque à la bombe incendiaire contre la résidence du directeur du « Apple Daily (蘋果日報) », Jimmy Lai (黎智英), au début de 2015 [voir notre article: Ndlr], et en 2014, une attaque physique contre l’éditeur du « Ming Pao (明報) », Kevin Lau (劉進圖).
« La censure et l’influence du Continent est aussi à craindre avec le rachat du South China Morning Post (南華早報) par le géant du e-commerce Alibaba Group (阿里巴巴) », écrit le communiqué. Le Post et Alibaba ont tous les deux rappelé l’importance vitale de l’indépendance éditoriale du journal ce jeudi •
 | Olivia Tam 譚美文 |
| Correspondante à Hong Kong | |
| olivia.tam[at]taipeisoir.net | |
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