Des douzaines de femmes, épouses étrangères, dans le comté de Hsinchu, à Baoshan, ont rejoint la communauté Hakka, une société aborigène taïwanaise, pour suivre des cours d’artisanat.
Photo: les étudiantes montraient leurs créations après avoir suivi des cours d’artisanat Hakka (Tsai Meng-sheng).
TAIPEI 臺北 – La responsable du village de Baoshan, Fan Yu-yan, a lancé les cours au début du mois d’août dernier, afin d’aider les quelques 450 « nouvelles habitantes », provenant de Chine pour la plupart, mais aussi d’autres pays d’Asie, à s’intégrer dans la communauté. Les cours consistes à des leçons par classes de 20 étudiantes pour apprendre à fabriquer les différents produits de l’artisanat local Hakka, comme les vêtements, les sacs à main,… Les cours sont dispensés à raison de 8 heures par semaine.
Mercredi, les étudiantes présentaient fièrement leurs travaux. « Nous avons utilisé une subvention de 160 000 NT$ (4 224 Euros) donnée par l’Agence Nationale pour l’Immigration (NIA 中華民國內政部移民署), afin de fonder ces cours, qui visent essentiellement à donner aux nouvelles habitantes une culture Hakka », a indiqué Mme Fan.
Admirant leurs premiers résultats, Mme Fan a précisé qu’elle avait encouragé la poursuite des cours, pour qu’elles puissent améliorer leurs connaissances et permettre ensuite, pourquoi pas, d’augmenter les revenus de leurs foyers respectifs en vendant ces objets fabriqués. A-Lien, une jeune femme originaire d’Indonésie, indiquait que cette expérience lui avait permis de rencontrer de nouvelles amies. « Ce cours est utile pour ajuster notre vie dans notre nouveau pays » a-t-elle déclaré •