Facebook a désiré rassurer ses utilisateurs en Thaïlande à propos de rumeurs de brèches dans les informations des utilisateurs en déclarant qu’il ne partageait pas d’informations avec la junte au pouvoir à Bangkok.
Photo: Facebook DR
BANGKOK – Cette information a été postée par Facebook alors que des rumeurs courait sur le Net thaïlandais selon lesquelles la plateforme sociale américaine partageait des informations privées de ses utilisateurs avec les militaires au pouvoir, après l’arrêt de plusieurs activistes pour crime de lèse-majesté sur Internet il y a quelques semaines.
Selon le site web d’informations « Khaosod English », Facebook a publié un communiqué pour nier ce partage d’informations, indiquant au groupe Human Right Watch (HRW), qu’il n’avait divulgué aucune information. Facebook a également publié une information en thaïlandais ce lundi, appelant ses utilisateurs à renforcer leur sécurité.
Le collaborateur thaïlandais de HRW, Sunai Phasuk, a indiqué que Facebook avait contacté le groupe mardi pour confirmer ne pas avoir divulgué des informations confidentielles à l’Armée thaïlandaise. « Le système avancé de Facebook garde les informations de manière sécurisée », a indiqué l’entreprise au groupe de défense des Droits de l’Homme.
Il y a deux semaines, deux utilisateurs de Facebook et un activiste avaient été mis en examen pour diffamation envers la Royauté. Si ils devaient être reconnus coupables, ils pourraient être condamnés jusqu’à 15 ans de prison. Ces trois personnes font partie d’un groupe de 8 activistes arrêtés par la junte militaire. Ils sont accusés d’avoir collecté des fonds pour entretenir un groupe Facebook qui insultait la monarchie, le gouvernement et le chef du gouvernement, le Général Prayuth Chan-Ocha •
Claire Dong | |
Correspondante à Bangkok | |
claire.dong[at]taipeisoir.net | |