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Kem Sokha, figure de l’opposition du Cambodge a échappé à une tentative des autorités de l’arrêter et au sein des bureaux de son parti, et dans une rue, alors que les forces de sécurité avaient encerclé son véhicule ce jeudi.
Photo: archives AP
BANGKOK - Les forces de sécurité du Cambodge auraient tenté d’appréhender un des chefs de l’opposition du pays en encerclant son automobile et en investissant les bureaux de son parti politique.
Le chef du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), Sam Rainsy, a cependant affirmé que son adjoint, Kem Sokha, n’était pas dans sa voiture ni dans les bureaux du Parti du sauvetage nationale du Cambodge aux moments des interventions des agents, jeudi. Ceux-ci seraient donc partis bredouilles.
Il semble qu’ils aient entouré l’automobile dans une rue de la capitale, Phnom Penh, en brandissant des armes à feu.
L’opposition cambodgienne a aussitôt appelé la communauté internationale à condamner cette action d’enlèvement de M.Sokha.
Quelques heures plus tôt, Sam Rainsy avait critiqué les intentions du gouvernement de tenir des élections générales l’année prochaine.
M.Rainsy, actuellement en exil en France, a indiqué que la Police avait également perquisitionné de force les bureaux du CNRP, cherchant M.Sokha. À son avis, le scrutin ne sera de toute façon pas juste ni libre, car le Premier Ministre Hun Sen a fait jeter en prison plusieurs représentants de l’opposition et certains activistes du pays comptant un peu plus de 15 millions d’habitants •
 | Claire Dong |
| Correspondante à Bangkok | |
| claire.dong[at]taipeisoir.net | |
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