L’ancien procureur général américain Ramsey Clark a répété ce mercredi son appel à la libération immédiate de l’ancien Président Chen Shui-bian (陳水扁), indiquant que le gouvernement taïwanais aurait son décès sur la conscience si la santé de Chen se détériorait davantage.
Photo: l’ancien procureur général américain Ramsey Clark et l’avocate pour la Démocratie, et veuve de Deng Nan-jung, Yeh Chu-lan, visitaient la Fondation Deng pour la liberté ce jeudi à Taipei .
TAIPEI 臺北 – Ramsey Clark, 84 ans, ancien avocat des droits humains, a demandé ce jeudi au gouvernement de Ma Ying-jeou (馬英九) d’agir rapidement suite à la suggestion du Maire de Taipei, Hau Lung-bin (郝龍斌), mardi, de libérer pour raisons médicales, l’ancien Président, Chen Shui-bian (陳水扁). Il a demandé au gouvernement d’arrêter de « jouer un jeu dangereux en lui refusant la liberté ». M.Hau, mardi, était devenu le premier politicien de la majorité à ouvertement demander la considération d’une libération de Chen Shui-bian (陳水扁), qui est actuellement emprisonné pour 17 ans et demi, suite à une condamnation pour corruption.
LA SANTE DE CHEN EST IMPORTANTE POUR LE FUTUR DU PAYS
« La santé de Chen Shui-bian (陳水扁) est importante pour le futur de ce pays, et si sa santé se détériorait, le gouvernement actuel serait considéré comme responsable de cette détérioration », a précisé M.Clark durant sa visite du musée Deng Nan-jung, un activiste qui s’est immolé en 1989 afin de protester contre l’oppression de droit de la Presse.
M.Clark a déclaré que l’administration actuelle devait prendre des décisions suite aux suggestions de M.Hau, comme par exemple, placer l’ancien Président en résidence surveillée et lui prodiguer un traitement médical approprié.
TAIWAN APPLIQUE SES LOIS
Lors de sa visite auprès de Tseng Yung-fu, le Ministre de la Justice, M.Clark, accompagné de l’ancien député du DPP, Chai Trong-rong, ils lui ont demandé de citer quel pays en Asie du Sud-Est traitait un ancien Président comme Taiwan traitait Chen Shui-bian (陳水扁). « Je ne sais pas quelles sont les lois carcérales dans les autres pays. Ici nous appliquons nos lois. Je ne m’opposerais pas à l’application des lois dans un sens ou dans un autre », a précisé M.Tseng. Le reste de la rencontre s’est déroulée sans les médias •