Le Premier Ministre Sean Chen (陳冲) a indiqué ce dimanche que le gouvernement acceptait « humblement » toutes les critiques et les suggestions en réponse à l’article publié dans ‘The Economist’ qui présente le Président Ma Ying-jeou (馬英九) comme un ‘incapable’ et critiquant son gouvernement.
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TAIPEI 臺北 – Sean Chen (陳冲) a indiqué que si le gouvernement avait une ‘courte-vue’, comme l’indique ‘The Economist’, il allait le corriger. Sean Chen (陳冲) a profité également de cette annonce pour critiquer l’article du magazine anglais déclarant qu’il avait visiblement un manque de discernement de ce qui se passe réellement à Taiwan. « Cet article tire des conclusions uniquement sur des chiffres, tout en ignorant les efforts du gouvernement envers les groupes humains actuellement en détresse », a indiqué M.Chen citant une phrase du magazine qui indique que le nombre de familles vivant sous le seuil de pauvreté à Taiwan a considérablement augmenté.
« En fait, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté à augmenté parce que nous avons relevé ce seuil afin de rendre plus de familles éligibles à l’aide sociale gouvernementale », a indiqué M.Chen alors qu’il participait au 50è anniversaire de l’Institut de Recherches et de Développement des Produits Céréaliers. Cet article a été publié dans le dernier numéro du magazine, basé à Londres. L’article indique également que les salaires à Taiwan stagnent depuis une dizaine d’années et que le taux d’approbation de l’action du Président Ma était en dessous des 13% selon un sondage conduit par la chaîne TVBS en Octobre dernier.
L’article revient également sur les prix de l’électricité qui ont poussé les citoyens à se révolter, forçant le gouvernement à abandonner les augmentations prévues, et décrit le Président Ma « fréquemment girouette sur des projets politiques afin d’adoucir l’opposition et les critiques des médias, ce qui prouve qu’il est ‘indécis’ ». Sean Chen (陳冲), qui se décrit comme un lecteur depuis des années du magazine ‘The Economist’, a précisé que la publication prenait des libertés de plus en plus en plus importantes depuis qu’il n’indique plus le nom des rédacteurs des articles. Il a indiqué que le gouvernement n’avait pas peur des critiques, mais que ces critiques devaient être partiales et justes •