MOJ: la prochaine exécution pourrait se faire avant Février

Silhouette of Man Walking in Tunnel. Light at End of Tunnel

La prochaine exécution de condamnés à mort à Taiwan est « tout à fait possible » avant Février, a indiqué le vice-ministre de la Justice Chen Shou-huang ce mercredi.

Photo: GVS – Fotolia.com

TAIPEI 臺北 – M.Chen a toutefois refusé de donner plus de détails comme la date exacte et le nombre de personnes qui pourraient être exécutées. M.Chen a précisé que le Ministère de la Justice suivait son ​​propre calendrier et n’était pas influencé par des événements extérieurs. M.Chen s’est exprimé devant le Yuan Législatif ce mercredi, lors d’une audience du Comité des finances.

La question tant controversée de la peine de mort est à nouveau sous le feu des projecteurs des médias, après que deux experts étrangers, invités à examiner les Droits de l’Homme à Taiwan aient envoyé une lettre au président Ma Ying-jeou (馬英九), lui demandant de garantir qu’aucune exécution ne sera effectuée avant leur visite prévue en Février.

Les deux experts – Manfred Nowak, professeur à l’Université de Vienne, et Eibe Riedel, membre du Comité des Nations Unies relatif aux droits économiques, sociaux et culturels – ont envoyé cette lettre après avoir appris qu’un groupe civil taïwanais demandait récemment la reprise des exécutions.

A propos de la possibilité d’abolir la peine de mort, cela peut ne pas être un objectif réaliste compte tenu du fait que près de 80% des habitants de Taiwan sont contre l’idée, a précisé M.Chen. « Le ministère, cependant, va étudier les moyens de réduire l’utilisation de la peine de mort » a-t-il précisé.

Mercredi également, le bureau Présidentiel a nié un rapport publié par des médias indiquant que le Président Ma avait essayé d’ »esquiver » la question de la peine de mort mardi dans une conférence de presse à propos de la sortie de la version anglaise du rapport sur les droits humains à Taiwan.

Le porte-parole du Bureau présidentiel, Fan Chiang Tai-chi (范姜泰基) a déclaré que le Président Ma estime que le gouvernement doit agir en conformité avec les lois du pays, qui utilise encore la peine de mort. « Dans ces circonstances, le ministère de la Justice n’a pas d’autre choix que d’exécuter les condamnés à mort qui ont épuisé toutes les voies de recours en justice » •

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