Le Président du Nouveau Parti (NP), Yok Mu-ming, a attaqué ce vendredi le Président Ma Ying-jeou (馬英九) (KMT 中國國民黨), indiquant qu’il n’était pas clair sur sa position quant à la possibilité de libérer pour raison médicale l’ancien Président Chen Shui-bian (陳水扁).
Photo: Yok Mu-ming (Taipei Times (台北時報)).
TAIPEI 臺北 – Le Président Ma Ying-jeou (馬英九) désire engager un dialogue avec les leaders des autres partis, a indiqué le Bureau de la Présidence dans un communiqué en fin de soirée ce samedi, mais le communiqué n’a pas voulu revenir sur l’affaire du moment: la possibilité de libérer pour raison médicale l’ancien Président, bien que Yok Mu-ming l’ait clairement sommé de prendre une position dans la matinée hier.
Après les récentes discussions sur l’état de santé de Chen Shui-bian (陳水扁), et sa possibilité de se voir offrir une libération pour raison médicale, pour se faire soigner en dehors de la prison, M.Yok a exprimé ce samedi son opposition à la proposition, mais a blâmé le Président Ma pour sa non-prise de position quant à cette affaire. « Je suis d’accord sur certains points avec le maire de Taipei, Hau Lung-bin (郝龍斌), qui a demandé la semaine dernière au gouvernement de prendre une décision, mais Ma Ying-jeou (馬英九) et le KMT doivent prendre une position claire et expliquer cette position aux citoyens sur le point de vue légale ».
LE NOUVEAU PARTI NON-FAVORABLE A UNE LIBÉRATION
M.Yok a précisé ce samedi que son parti, qui fait partie de l’alliance « bleue » actuellement au pouvoir, était opposé à l’idée de permettre une libération pour raison médicale à Chen Shui-bian (陳水扁), indiquant que cela pourrait permettre à Chen d’échapper à sa condamnation, ajoutant que permettre l’ancien Président d’avoir des visites médicales dans des hôpitaux, sous protection, serait suffisant. « Le problème a attiré trop d’attention récemment, et il y a d’autres sujets plus importants sur lesquels le gouvernement doit travailler. Ma Ying-jeou (馬英九) doit respecter ses promesses de campagne et rencontrer tous les Présidents de partis pour discuter de problèmes nationaux », a-t-il demandé •