Le père de la jeune femme indienne dont le viol et la torture brutale ont provoqué l’indignation internationale, a déclaré dans une interview publiée ce dimanche qu’il voulait que son nom soit rendu public afin qu’elle puisse être une source d’inspiration pour d’autres victimes d’agression sexuelle.
Photo: REUTERS.
HONG KONG 香港 – L’étudiante en physiothérapie de 23 ans est morte le 28 Décembre dans un hôpital de Singapour, deux semaines après avoir subi un viol collectif dans un bus de New Delhi. Cette affaire ayant poussé à de grandes manifestations dans toutes les rues d’Inde, le gouvernement a promis un châtiment exemplaire pour les coupables qui ont été arrêtés. « Nous voulons que le monde sache son vrai nom », a indiqué son père dans une interview au journal britannique ‘Sunday People’.
« Ma fille n’a rien fait de mal, elle est morte en se protégeant », a-t-il ajouté. « Je suis fier d’elle. Révéler son nom donnerait du courage à d’autres femmes qui ont survécu à ces attaques. Elles trouveront ainsi la force de ma fille ».
Le journal a nommé le père et sa fille, ce dimanche, en indiquant que le père avait donné son accord. Le père de la jeune fille a cependant indiqué qu’à la demande de la famille, aucune photo ne pourrait être publiée. Le père a déjà appelé à une nouvelle législation sur les crimes sexuels en demandant que le texte soit nommée avec le nom de la jeune fille, en son honneur.
Aucune autre agence ou journal dans le monde n’a choisi pour le moment d’identifier la victime, Taipei Soir (台北之夜) respecte ce choix, par rapport à la demande des autorités indiennes qui l’ont interdit. Cinq hommes ont été inculpés de viol collectif et de meurtre et passeront en jugement express dans un tribunal de New Delhi ce lundi 7 Janvier •