Les hôtesses de l’air auraient plus de chances de développer un cancer du sein du fait des radiations auxquelles elles sont exposées, selon un radiologiste de Taipei ce mardi.
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TAIPEI 臺北 – Plus âgées elles sont, et plus elles ont d’heures de vols, plus elles peuvent développer un cancer du sein, a indiqué Chen Jung-pang, directeur du Département de Radiologie de l’Hopital de Wan Fang à Taipei ce mardi.
Citant des études menées en Finlande, au Danemark et dans plusieurs régions aux Etats-Unis, le docteur a indiqué que les hôtesses étaient exposées à des radiations entre 0,2 et 9,1 sieverts sur un an, en moyenne, et si elles absordent cette dose pendant 5 ans d’affilés, elles ont deux fois plus de chances de développer un cancer du sein que le personnel au sol.
Les hôtesses qui ont été couvertes par ces études volent souvent au dessus des régions Nord-Atlantiques et en particulier l’Artique où les radiations universelles sont plus élevés. Les mêmes risques peuvent exister pour les femmes d’affaires voyageant souvent, et les femmes qui sont guides touristiques.
Un porte-parole de China Airlines (CAL 中華航空) (CAL), a indiqué que ses employées féminines sont soumises à un test physique chaque année, mais qu’aucune preuve n’existait pour avancer que les hôtesses de l’air avaient plus de chances de développer un cancer du sein. EVA Air pour sa part, a indiqué que l’incidence du cancer du sein parmi ses hôtesses, selon les statistiques connues était de 5 pour 1 000, une incidence similaire à la population normale à Taiwan.
Les deux compagnies aériennes taïwanaises ont précisé cependant qu’elles n’avaient pas, ou peu, de routes traversant les zones à radiations élevées. L’équipe du Département de Radiologie de l’Hopital de Wan Fang a indiqué par ailleurs que le cancer du sein avait dépassé le cancer de l’utérus chez les femmes de plus de 50 ans à Taiwan depuis une dizaine d’année •