Le ‘gourou’ d’Internet Kim Dotcom prévoit d’attaquer le gouvernement de Hong Kong

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L’ancien résident de Hong Kong et flamboyant fondateur du défunt ‘Megaupload’, Kim Dotcom, a indiqué ce vendredi qu’il prévoyait d’attaquer le gouvernement de Hong Kong pour son rôle dans la destruction de son empire il y a un peu plus d’un an.

Photo: entrée du QG de ‘Mega’, version ‘Megaupload’ à Hong Kong en 2011 (DR).

HONG KONG 香港 – Kim Dotcom, qui a changé officiellement son nom, qui était Kim Schmitz, en 2005, est empêtré dans un combat avec les Etats-Unis sur les droits d’auteurs. Washington veut le faire extrader depuis la Nouvelle Zélande où il vit actuellement. Il est accusé, avec six amis d’avoir accumulé plus de 175 millions US$ de richesses en partageant de façon illégale des fichiers sous copyright.

En janvier 2012, sa maison et ses bureaux de Hong Kong ont été perquisitionnés par plus de 100 agents mandatés par le FBI américain. Les sites ont été fermés, les comptes en banque bloqués. Kim Dotcom a indiqué que ‘Megaupload’ était protégé par la loi sur le Copyright Digital, qui offre un refuge aux sites hébergeurs, qui ne sont théoriquement pas responsables des fichiers mis en ligne par les internautes, tant que le site retire les fichiers incriminés rapidement, ce que ‘Megaupload’ a toujours fait.

« Nous allons mettre le gouvernement de Hong Kong devant des juges, pour avoir délibérément détruit notre entreprise, en laissant le gouvernement américain fermer nos bureaux et bloquer nos comptes. Alors que nous avons été fermés, nous devions rentrer à la bourse de Hong Kong pour une évaluation de 2 milliards US$ », indique Kim Dotcom. « Peut-être que nous faisions peur … ».

Pour Dotcom, l’implication des agences officielles de Hong Kong dans l’affaire est préoccupante. Selon lui, un livre blanc détonnant sur l’affaire, sera publié dans quelques jours par ses avocats. Une porte-parole du Département des Douanes ne désire pas commenter l’affaire, précisant que le Département ne révélerait pas ce qu’il est advenu des documents saisis ou de l’argent gelé, ou même si le gouvernement de Hong Kong travaille encore avec le FBI. En Septembre 2012, le Premier Ministre néo-zélandais, John Key s’est excusé auprès de Kim Dotcom, pour les écoutes et les filatures dont il fut victime •