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L’un des organisateurs du mouvement « Occupation de Central » a averti ce jeudi que la négation du vrai « suffrage universel » pour Hong Kong pourrait forcer les habitants à émigrer ou utiliser la violence.
Photo : Benny Tai, professeur-associé à l’Ecole Juridique de l’Université de Hong Kong (SCMP).
HONG KONG 香港 – Benny Tai Yiu-ting, un professeur associé de loi à l’Université de Hong Kong, a fait cette remarque lors d’un programme radio ce jeudi matin. Le sujet de l’émission était la manifestation prévue pour juillet prochain, où certains activistes du mouvement « Occupation de Central », menacent de bloquer totalement la circulation dans Central, même si une proposition positive pour le suffrage universel est faite par le gouvernement.
M.Tai a indiqué que pour sa part, il considérait que pour être crédible, un tel blocage ne pourrait être que la dernière carte, « j’espère pour ma part que nous n’aurons pas à bloquer Central (…) J’attends la proposition du gouvernement, et j’attends de voir si elle sera au niveau des standards universels internationaux ».
Pour M.Tai, il faut que Pékin fasse confiance à Hong Kong, « les citoyens ne vont pas voter pour un chef de l’exécutif qui risquerait d’entrer en confrontation avec le gouvernement chinois ».
Qiao Xiaoyang, président du Comité de la loi du Congrès National du Peuple (NPC 中國共產黨全國代表大會), a indiqué ce dimanche qu’une consultation directe du peuple hongkongais ne pourrait pas être lancée sans que les demandes de Pékin soient satisfaites. Le Révérand Chu Yiu-ming, supporteur de M.Tai, a indiqué que la remarque de M.Qiao montrait que Pékin « reculait ». « La remarque de Qiao montre simplement que Pékin ferme la porte à la négociation » •
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