La récente découverte de cas humains de grippe aviaire H7N9 en Chine ne pose qu’un risque limité à Taiwan, du fait que les oiseaux migrateurs sont pour le moment repartis vers le Nord, selon un docteur ce lundi.
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TAIPEI 臺北 – Les routes de migrations sont différentes au printemps et à l’automne, a indiqué Huang Kao-pin de la division des maladies infectieuses de l’Hôpital Universitaire de Taichung. « Cependant, il reste des possibilités d’entrée du virus à Taiwan, notamment via Hong Kong », a-t-il indiqué.
Les autorités chinoises ont confirmé ce week-end les premiers cas humains de H7N9, deux hommes décédés les 4 et 10 mars dernier à Shanghai, et un cas à Anhui, dans le centre de la Chine, où une femme de 35 ans est actuellement hospitalisée avec le virus.
La grippe aviaire H7N9 est considérée comme un virus peu virulent, et qui ne peut qu’être difficilement contracté par les humains. L’Organisation Mondiale de la Santé a indiqué qu’il n’y avait pas de preuves qu’il s’agisse d’une infection d’humain à humain en Chine •