Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un dixième mort jeudi en Chine, dans l’est du pays où les autorités ont interdit aux particuliers d’élever des volailles à domicile pour tenter d’endiguer la propagation de l’infection.
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HONG KONG 香港 (Agences) – La dernière personne décédée était un retraité âgé de 74 ans de Shanghai, a indiqué la municipalité de 23 millions d’habitants, où se sont produits six des dix décès.
La souche H7N9 de la grippe aviaire, qui ne s’était jusque-là pas transmise à l’homme, a infecté au total 38 personnes dans l’est de la Chine. Un petit garçon de Shanghai, qui était porteur du virus, a lui été déclaré définitivement guéri ce jeudi et a pu quitter l’hôpital.
Shanghai, capitale économique de la Chine, a pris des mesures pour tenter de circonscrire la souche infectieuse, tandis que la filière avicole chinoise est durement touchée par contrecoup sur le plan commercial. Shanghai envisagerait même de ne jamais réouvrir les marchés aux volailles vivantes, même une fois la crise passée.
Après avoir fermé des marchés aux volailles et ordonné l’abattage de dizaines de milliers de volatiles, la métropole a interdit les courses de pigeons voyageurs et la vente d’oiseaux d’agrément. Les volières du zoo ont aussi été fermées. Il n’existe aucune preuve d’une transmission d’homme à homme du virus H7N9, a assuré à Pékin l’Organisation mondiale de la santé •