Une équipe internationale d’experts de la grippe aviaire va se rendre en Chine la semaine prochaine pour aider dans l’enquête sur le virus mortel de la H7N9 qui se propage sur le continent, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ce mardi.
Photo: un membre de l’équipe sanitaire d’enquête au Centre de Contrôle des Epidémies ce mardi à Pékin (AFP).
GENÈVE (Suisse) – Cette nouvelle souche de virus a déjà tué 14 personnes et infecté 63 personnes en tout, mais pour le moment, aucune transmission d’humain à humain n’a été confirmée.
La Chine a confirmé ce samedi qu’une petite fille de 7 ans avait été infectée dans la capitale, à Pékin, premier cas de cette ville, en dehors du delta du Yangtze où se sont concentrés pour le moment tous les autres cas depuis le début du mois dernier. Un autre cas a été confirmé depuis à Pékin, un petit garçon de 4 ans. Le lien entre les deux enfants a été établi, via des volailles que vend le père de la petite fille.
Une équipe de 8 experts (dont 4 de l’OMS), va se rendre en Chine, en réponse à une demande des autorités chinoises auprès de l’Organisation, selon Gregory Hartl, un porte-parole de l’Agence des Nations Unies. « Ils vont vérifier la situation sur place et vont essayer de comprendre davantage le comportement du virus », a-t-il précisé.
Aucune date exacte n’a été donnée pour le moment pour l’arrivée de cette équipe en Chine, mais on sait qu’elle devrait organiser des discussions et des échanges à Pékin, et faire le tour des provinces touchées. Cependant, il semble que l’équipe, composée d’américains, d’européens, d’australiens et d’experts chinois, devrait s’y rendre d’ici une semaine, et devrait y rester une bonne semaine, selon un autre porte-parole de l’OMS, Glenn Thomas.
Dans un communiqué publié lundi, l’OMS a indiqué que plus de 1 000 personnes étaient pour le moment sous surveillance en Chine, suite à un contact plus ou moins proche avec une personne infectée. « Les marchés aux volailles sont très surveillés, et nous y mènerons une enquête poussée, pour y trouver la clé de cette épidémie » a indiqué M.Thomas •