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L’homme qui a posé une bombe dans un TGV en marche, vendredi dernier, dans les toilettes, et une autre devant le bureau d’un Député du KMT à Taipei, a indiqué mercredi que le « pauvre état de la société » l’avait poussé à passer à l’action.
Photo: CNA.
TAIPEI 臺北 – Durant sa garde à vue au Bureau des Procureurs de New Taipei City , l’homme, Hu Tsung-hsien (胡宗賢), a admit avoir fait les bombes, et a rajouté qu’elles n’étaient pas faite pour exploser, ce qui a été confirmé par les enquêteurs. Hu a indiqué que ces bombes avaient juste été faite pour « faire peur » et qu’il n’avait pas de cible précise.
Chu Ya-tung (朱亞東), son complice, a avoué avoir été contacté et payé par Hu, qu’il ne connaissait pas, pour acheter les valises et ensuite les laisser à des endroits désignés par Hu. Hu lui a également demandé d’acheter un mini-van Mitsubishi d’occasion, à une personne surnommée Lai, et qui n’est pas inquiétée pour le moment dans l’affaire.
Chu a indiqué qu’il ne savait pas que les valises contenaient des explosifs quand il les a récupéré auprès de Hu pour aller les déposer. « J’ai juste trouvé ça bizarre de devoir les mettre pour une dans des toilettes du TGV, et pour l’autre devant le bureau d’un député. Quand je l’ai fait, sans savoir pourquoi, je tremblais », a déclaré Chu.
Selon l’enquête, Hu, avocat, et Chu, chauffeur de taxi étaient engagés dans une sorte de relation « employeur-employé ». Chu aurait emprunté un peu d’argent à Hu quelques jours avant la pose des bombes. En plus, Hu avait promis à Chu de le payer 100 000 NT$ (2 550 Euros) par mois, s’il souhaitait se mettre définitivement à son service •
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