Plus de 100 cas de H7N9 sont estimés comme étant non détectés en Chine, selon des chercheurs de Hong Kong, basés sur des projections de taux d’exposition de personnes aux volailles sur les marchés.
Photo: Professeur Gabriel Leung (SCMP).
HONG KONG 香港 – D’autres cas que des sévères, des cas qui ressemblent à de simples grippes, ou bien dont les personnes ne tombent pas malades, peuvent exister en nombre, a indiqué le Professeur Gabriel Leung, directeur du Centre de Recherche sur la Santé Publique de Hong Kong.
« Un peu plus de 100 cas ont maintenant été détectés directement dans les hôpitaux, quand les patients se sont sentis malades » a indiqué M.Leung. 20 patients en sont morts, 12 sont déjà guéris. « Malgré les cas à priori non détectés, la possibilité de transmission d’humain à humain est très limitée, le risque d’une pandémie à grande échelle est minime pour le moment ».
Des experts estiment que la plupart des patients du H7N9 ont été infectés par des volailles. Les personnes âgées semblent plus exposés à l’infection.
L’estimation selon laquelle le nombre d’infection actuelle pourrait être double que ceux actuellement connus, a été faite depuis une étude par l’équipe de M.Leung sur la moyenne des volailles achetées sur les marchés locaux en 2006. Les statistiques démontrent également que ce sont les personnes âgées qui achètent le plus de volailles vivantes sur les marchés.
M.Leung a suggéré qu’un test au serum soit effectué afin de trouver la proportion de personnes réellement infectées par le H7N9. Lors de l’épidémie de H1N1 en 2009, il y avait eu 23 000 cas rapportés à Hong Kong, mais des tests effectués plus tard ont découvert qu’en fait 20% de la population de Hong Kong avait été infecté, soit plus d’un million de personnes.
Ce mardi, l’Agence Xinhua a rapporté que la Province du Shangdong avait signalé son premier cas de H7N9 •