Taiwan a confirmé mercredi son premier cas de grippe aviaire de souche H7N9. Cette souche a déjà causé la mort de 21 personnes en Chine et en a contaminé plus d’une centaine, essentiellement dans le sud du pays.
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TAIPEI 臺北 (Agences) - Un homme de 53 ans, qui travaillait dans la ville chinoise de Suzhou (est), a présenté des symptômes caractéristiques trois jours après son retour à Taipei, via Shanghaï, le 9 avril, a annoncé le Centre de contrôle épidémiologique de Taiwan (CDC 衛生福利部疾病管制署), précisant qu’il se trouvait dans un état critique.
Depuis que Pékin a rapporté, le 31 mars, le décès de deux personnes infectées par la souche H7N9, dont on ignorait jusque-là qu’elle pouvait se transmettre à l’homme, la vaste majorité des contaminations ont été enregistrées dans l’est de la Chine. Elle a annoncé que le virus s’était propagé mardi dans une nouvelle province, à l’est.
Même si la progression est lente, de nouveaux cas sont annoncés chaque jour. Deux métropoles majeures, Shanghai et la capitale Pékin, sont quand même touchées. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi, à Pékin, étudier le cas de «foyers familiaux», soit plusieurs contaminations au sein d’une même famille, tout en se voulant rassurante sur un risque de transmission interhumaine du virus H7N9.
Comme pour la souche H5N1 de la grippe aviaire, la plus commune, les scientifiques redoutent qu’une mutation virale ne permette des contaminations entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie •