Des spéculations sur Internet ont commencé autour d’une école secondaire de Lushan, détruite par le séisme. Cette école, construite avec des fonds du gouvernement de Hong Kong, l’aurait été avec des matériaux de mauvaise qualité.
Photo: une photo d’un mur détruit d’une école de Lushan démontre des briques creuses (SCMP).
HONG KONG 香港 – Les murs craquelés de l’Ecole Secondaire de Lushan County exposent des briques creuses où bourrées de matières en polystyrène, a indiqué le Quotidien du Peuple ce jeudi. Les internautes de la blogosphère ont alors commencé à répendre l’information après que des révélations aient commencé en début de cette semaine. Beaucoup mettent en cause la corruption des officiels, et les accusent de laisser construire des « écoles en tofu », se référant à ce qui avait déjà été vu après le séisme du Sichuan en 2008.
Le gouvernement de Hong Kong a réfuté les accusations de malfaçons, indiquant que les briques creuses ou perçées sont habituellement utilisées dans les constructions en Chine, pour alléger les murs, justement en cas de séisme, et qu’elles sont utilisés sur les murs non porteurs. Le gouvernement de Hong Kong a précisé dans un communiqué que l’école répondait à toutes les normes de construction en matière de séisme.
« L’immeuble a été construit en rapport avec les lois existantes en Chine, et respectait tous les codes et les standards de construction », a indiqué le communiqué du gouvernement de Hong Kong. « Ce type de construction est commune en Chine ».
Wong Chak-yan, ingénieur à Hong Kong, a indiqué au Quotidien du Peuple cependant, que même si les briques perforées ou creuses, même si elles sont acceptées en Chine, ne sont pas toujours bien utilisées. « Cela dépend comment vous insérez ces briques, elles doivent être bien espacées et distribuées ».
L’école avait été fondée par le Gouvernement de Hong Kong et ouverte en Décembre 2011. Le projet avait coûté 31 millions de Yuans (3,84 millions d’Euros) •
Photo: SCMP