HSBC pense supprimer 14 000 emplois à travers le Monde, a indiqué le directeur exécutif de la banque, Stuart Gulliver, ajoutant qu’aucun pays n’était à l’abri.
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HONG KONG 香港 – M.Gulliver, a indiqué entrer dans la troisième année de sa restructuration de l’entreprise, visant à restaurer la compétitivité de la banque et rétablir les marges de profits, en déclarant que les suppressions « seront globales, mais pas spécifiques géographiquement ».
Depuis que M.Gulliver a pris les rênes de cette restructuration, il a redéfini la ligne de conduite de l’entreprise, avec notamment en vision la croissance, la coupe drastique des coûts et l’amélioration de la gestion du risque.
Durant une téléconférence ce mercredi, il a indiqué que HSBC avait déjà achevé plus rapidement que prévu l’économie de 4 milliards US$ en terme de coûts, mais la croissance des revenus reste incertaine.
La banque a pour le moment, en partie, raté sa cible après que la crise de la dette souveraine dans la zone Euro l’ait handicapé sur ces marchés, et que les marchés émergents souffrent également actuellement, a indiqué M.Gulliver.
Dans un communiqué, HSBC a indiqué ce mercredi qu’il prévoyait des coupes additionnelles de 2 à 3 milliards de US$ entre l’an prochain et 2016, en réduisant le nombre d’employés et en se séparant d’activités non essentielles.
« La nouvelle cible est plus réaliste et est toujours en dessous des objectifs d’autres banques comme Standard Chartered, Barclays, CitiBank, JPMorgan et BNP par exemple », a précisé M.Gulliver •