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Le motocycliste a indiqué qu’il avait signé le nom du Président Ma car il était en colère, mais les procureurs ont indiqué que les charges pour fraudes n’étaient pas abandonnées.
TAIPEI 臺北 – Lin, ivre et interpellé sur son scooter par la police, a été accusé d’avoir fraudé en utilisant un faux nom pour signer le procès-verbal qui lui fut dressé, signé avec le nom du Président Ma Ying-jeou (馬英九). Selon l’acte d’accusation publié par le Bureau des Procureurs de Taichung, Lin a été arrêté le 25 juin alors qu’il conduisait son scooter dans le district de Beitun, sans casque sous l’emprise de l’alcool. Un test sanguin a démontré qu’il avait 0,43 grammes par litre de sang alors que le maximum autorisé par la loi est de 0,25 grammes.
Il s’est vu alors délivrer une amende pour violation de la loi, alors que son véhicule restait sous séquestre. Cependant, lors de signer les documents, il a utilisé le nom « Ma Ying-jeou (馬英九) », en lieu et place du sien, car « il était très en colère contre l’autorité », a-t-il indiqué. Durant un interrogatoire, Lin a confessé son erreur, mais a indiqué qu’il avait utilisé le nom du Président durant un moment où son bon sens a été submergé par la colère.
Malgré les explications de Lin, la justice pourrait le condamner pour falsification de documents. « En signant le nom de Ma Ying-jeou (馬英九), Lin n’a pas seulement sali le nom d’un autre citoyen, en l’occurrence le Président, mais il aussi violé la loi sur plusieurs plans (conduite en état d’ivresse, conduite dangereuse, conduite sans casque) » a indiqué le bureau des procureurs •
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