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Alors que la police vérifiait un entrepôt de Nanning, la capitale de la Province autonome du Guangxi, elle a eu la surprise de trouver dans des chambres froides des pattes de poulet attendant d’être traitées. Certaines, selon les paquets, dataient de 1967 alors que la Chine était en pleine Révolution Culturelle.
Photo: REUTERS
HONG KONG 香港 – Le site de stockage, découvert en Mai par la Police du Guangxi, appartient à un gang qui à priori était spécialisé dans l’importation illégale de pattes de poulets, de tripes de boeuf et autres abats depuis le Vietnam via la frontière poreuse du Guangxi, et ce depuis la fin des années 60.
20 tonnes de viande ont été confisquées durant la perquisition selon l’Agence Xinhua.
Les pattes de poulets, produit phare de ce gang, étaient importées du Vietnam surgelées en Chine, et passaient par un processus qui permettait de leur rendre une qualité fraiche. Un profit de 16 000 Yuans (1 800 Euros) par tonne était réalisé.
Ces 12 derniers mois, la police de la région a découvert plusieurs cas similaires d’importations illégales pour plus de 20 millions de yuans en valeur.
Mais les pattes de poulets ne sont pas les seuls produits concernés. L’importation de pattes d’ours est aussi en plein boom, selon le rapport. L’an passé, 141 pattes d’ours ont été confisquées par la Police lors d’un raid, selon le Chef de la Police forestière du Guangxi, Luo Weidong, lors d’une interview avec Xinhua.
Les pattes d’ours commençaient déjà à sentir et à se décomposer. « Les restaurants pouvaient les cuisiner à coeur et les assaisonner pour leur enlever cette odeur de pourriture », indique M.Luo •
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