Le père de la joueuse de tennis a indiqué qu’une firme chinoise lui offre 1,63 millions de dollars américains pour qu’elle prenne la nationalité chinoise et joue pour la Chine. Ses gains à Taiwan ne dépassent pas les 50 000 US$.
Photo: Hsieh Su-wei, au premier plan, après sa finale de double de Wimbledon avec la chinoise Peng Shuai (Page Facebook de Hsieh Su-wei).
TAIPEI 臺北 – Le député du DPP, Lee Ying-yuan, a appelé le Président Ma Ying-jeou (馬英九) ce lundi à faire quelque chose pour que Hsieh Su-wei, gagnante en double du tournoi londonien de Wimbledon samedi dernier, reste à Taiwan.
Le commentaire de M.Lee intervient après que le père de la joueuse, Hsieh Tzu-lung, ait indiqué qu’une entreprise chinoise offrait 10 millions de Yuan (1,63 millions US$) à sa fille pour qu’elle deviennent chinoise et joue pour le compte de Pékin.
Pour le moment, Hsieh Su-wei a un contrat stable avec CPC Corp. (台灣中油) et Four Pillars Enterprise, pour 1,5 millions NT$ par an (50 000 US$). M.Hsieh a indiqué qu’idéalement, sa fille voulait rester à Taiwan, ajoutant que sa famille ne considérerait l’offre chinoise seulement si Taiwan n’arrive pas à surenchérir.
« L’exode de Hsieh Su-wei pourrait être un effet domino parmi les athlètes taïwanais, avec de plus en plus de sportifs devenant chinois et concourir pour la Chine. Cela serait un échec pur et simple de la politique sportive de Ma Ying-jeou (馬英九) », a précisé M.Lee.
« Des entreprises d’état comme Taiwan Tobacco and Liquor, ou Chunghwa Telecom, ainsi que certaines banques, pourraient très bien supporter nos athlètes » a indiqué M.Lee •