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Ce mardi, les supermarchés, les grands magasins et autres quincailleries de Pékin se sont vus demander d’arrêter la vente des couteaux après deux attaques au hasard qui ont fait trois morts et trois blessés dans la capitale la semaine dernière.
Photo: un homme surnommé Wang, a été arrêté ce lundi après avoir attaqué 4 personnes dans un supermarché de Pékin (Sina Weibo (微博)).
PEKIN 北京 – L’information provenant de la Police Municipale de Pékin et rapportée ce mardi par le « Beijing Times (京华时报) », survient au lendemain d’une chasse géante aux armes illégales, qui a mené à la saisie de 1 123 couteaux et 327 armes à feu.
Sur le Net, l’information a déjà été ridiculisée: « on peut comprendre la peur des autorités, mais que se passera-t-il si demain quelqu’un tue avec un durian dans un supermarché ? » se demande un netizen.
Cet ordre survient 24 heures après qu’un natif de Pékin, surnommé Wang, ait attaqué 4 personnes dans un Centre Commercial Carrefour dans l’Ouest de la capitale vers midi lundi. Une personne est morte, et ce mardi matin, un enfant de deux ans luttait contre la mort à l’Hôpital pour Enfants de Pékin.
Wang a utilisé un couteau qu’il venait d’acheter chez Carrefour. Il avait été relâché d’un hôpital psychiatrique de Pékin le 11 Janvier après y avoir passé 5 mois pour le traitement d’une maladie non spécifiée par la Police.
Jeudi dernier, un homme de 27 ans avait tué deux personnes dans une attaque similaire à Pékin.
Depuis des années, plusieurs cas de meurtre à l’arme blanche, notamment dans des écoles primaires, ont choqué le public. En Mai dernier, un malade mental fut arrêté à Maoming (Guangdong) après avoir blessé 6 enfants et une femme avec un couteau de boucher •
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