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Le gouvernement de Hong Kong a lâché du lest ce samedi soir à propos de l’introduction de classes de patriotisme chinois dans les écoles dès le primaire, après des semaines de protestations et à moins de 12 heures de l’ouverture des bureaux de votes pour les législatives partielles. Photo: C.Y.Leung, chef de l’exécutif de la ville a lâché quelques concessions ce samedi (SCMP).
HONG KONG 香港 – « L’amendement de cette politique signifie que nous donnons l’autorité aux écoles », a précisé M.Leung Chun-ying (梁振英), dans un communiqué qu’il espérait peu défaitiste alors que plus de 100 000 étudiants et supporters de leur cause (dont le Cardinal Joseph Zen), s’étaient réunis ce vendredi soir pour une manifestation géante devant le Conseil Législatif (Legco) [voir nos articles précédents : Ndlr]. « Les écoles choisiront quand et comment elles introduiront ces cours de morale et de civilité nationale », a-t-il indiqué, rappelant que le caractère obligatoire, avait été introduit par le gouvernement de son prédécesseur.
La proposition d’introduire des cours de « civilité nationale » dans toutes les écoles de manière obligatoire en 2016 a été condamné comme étant un lavage de cerveau de la part des étudiants et professeurs, qui depuis début juillet n’ont cessé de manifester dans les rues de Hong Kong. Le gouvernement indique que l’éducation de la civilité nationale est importante dans la gestion du « sens de l’identité et d’appartenance à la nation » alors que le sentiment anti-Pékin est de plus en plus fort dans la cité de 7 millions d’habitants. Les écoles sont libres de l’introduire dès cette année, mais la plupart ont indiqué attendre de savoir comment le mettre en place réellement.
Dimanche, les électeurs sont appelés aux urnes pour renouveler 70 sièges au parlement, ce qui pavera le chemin de l’élection directe du chef de l’exécutif en 2017. La plupart des partis d’opposition utilisaient depuis plusieurs jours cette affaire pour galvaniser leurs supporters et tenter d’augmenter leur représentation au parlement. C.Y.Leung a pris ses fonctions en juillet cette année, après avoir été mis en place par un petit comité de politiciens majoritairement pro-Pékin •
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