Des procureurs taïwanais enquêtent actuellement sur des informations selon lesquelles 3 employés du fabriquant de smartphones HTC auraient vendu des secrets à une firme chinoise.
Photo: EPA
TAIPEI 臺北 – Vendredi, les enquêteurs ont fouillé le centre de recherches et développements de HTC, ainsi que les bureaux et les domiciles des suspects après que l’entreprise les ait accusé d’avoir volé des documents importants, selon le quotidien taïwanais « China Times (中國時報) » de ce samedi.
HTC a indiqué que les trois hommes étaient suspectés d’avoir discuté de certains plans avec une entreprise chinoises qui cherchait à acquérir une technologie que HTC utilise dans ses nouveaux smartphones « Sense 6.0″, qui sera dévoilé dans quelques mois.
Les suspects sont le directeur de la division de design industriel, un sous-directeur et un designer. Ils n’ont pas été arrêtés pour le moment, et réfutent les accusations. L’espionnage industriel dont HTC accuse ses employés pourrait leur valoir jusqu’à 10 ans de prison.
De plus, HTC les accuse d’avoir touché plus de 10 millions NT$ (252 000 Euros), en frais d’études réclamés avec des fausses factures, selon le « China Times (中國時報) ». Les suspects auraient créé leur propre entreprise de design de smartphones en Chine, selon Central News Agency (CNA 中央通訊社) •