Un magasin vendeur de bubble tea à Berlin réfute des accusations d’effets cancérigènes

Articles en relation

Les médias chinois écrivent après l’élection américaine qu’il s’agit d’une défaite de la politique élitiste

10 novembre 2016

Le Département d’Etat américain dénonce une chute de la liberté d’expression à Hong Kong, accusant la Chine

14 avril 2016

Le MAC continue de chercher huit taïwanais renvoyés en Chine depuis le Kenya

11 avril 2016

BoBoQ, une chaine taïwanaise de bubble tea en Allemagne, a rendu public vendredi des résultats démontrant qu’aucun ingrédient dans ses boissons n’était cancérigène, rejetant ainsi des accusations de certains médias qui avaient déclaré que des produits chimiques se trouvaient dans les aliments.

Photo: un magasin BoBoQ à Berlin (DR).

TAIPEI 臺北 – Les résultats du test, conduit par un laboratoire certifié par le gouvernement allemand, démontrent que tous les ingrédients des boissons sont conformes avec les régulations de la santé en Allemagne, a indiqué Lai Ming-ching, dirigeant de la chaine de maisons de thés BoBoQ installés à Berlin. Il était accompagné pour rencontrer la presse, de son avocat.

Le 21 août dernier, un article publié par le Rheinische Post, indiquait que la boisson contenait des éléments cancérigènes comme le styrène. Le journal précisait que des échantillons avaient été collectés dans une boisson « bubble tea » chez un revendeur non cité, à Monchengladbach en Allemagne, et testés par le département de chimie de l’Université d’Aachen. Der Spiegel, un autre magazine allemand, affirmait quant à lui dans un article, que la plupart des ingrédients étaient importés de Taiwan.

M.Lai a indiqué que de tels rapports négatifs avaient affecté les affaires de la société BoBoQ qui détient plus de 100 magasins en Allemagne. La compagnie devrait prendre une décision quant à une poursuite judiciaire pour rumeurs infondées contre les médias qui ont publié de telles informations. Le bureau de représentation de Taiwan en Allemagne, a aussi publié le 31 août dernier un communiqué, déclarant que les aliments à Taiwan sont encadrés strictement par une loi de régulation, et que les entreprises taïwanaises respectaient scrupuleusement les normes des pays vers lesquels les aliments sont envoyés.

Le 2 septembre dernier, la radio allemande Deutschland Radio, avait pris ses distances avec cette information, indiquant que le Rheinische Post n’indiquait pas sa méthode de vérification ce qui pourrait mettre en doute les affirmations du magazine •