Après la condamnation la semaine dernière de ses employeurs, la jeune femme indonésienne déclare que cette condamnation lui permet de passer à autre chose. Elle cherche maintenant à retourner chez elle.
Photo: Kartika parlant aux médias pour la première fois depuis la condamnation de ses employeurs (SCMP).
HONG KONG 香港 – La bonne indonésienne, Kartika Puspitasari, l’a dit ouvertement devant les médias en déclarant « j’ai déjà pardonné aux deux employeurs qui m’ont torturé pendant deux ans ». C’était la première fois que Kartika, 30 ans, parlait ouvertement après que Tai Chi-wai, 42 ans, et Catherine Au Yuk-shan, 41 ans, aient été condamnés pour 8 charges de harcèlements et de blessures.
Le Juge So Wai-tak, a condamné M.Tai à 3 ans et 3 mois de prison, et Mme Au à 5 ans et demi de prison en début de semaine dernière.
Kartika avait indiqué à la cour lors des audiences, que pendant 2 ans, au service du couple, à Tai Po, Mme Au l’avait harcelé chaque jour avec des talons de chaussure ou des cintres. Ses employeurs l’ont même attaché plusieurs jours à une chaise, nue avec une couche alors qu’ils étaient partie en vacances, et une fois, l’ont frappé avec une chaine de vélo, lui cassant une dent de devant, selon ses déclarations.
L’aide ménagère avait 45 blessures sur son corps quand elle a finalement réussi à s’échapper de l’appartement du couple, le 9 Octobre 2012.
Kartika s’est exprimée vendredi en conférence de presse organisée par le Consulat d’Indonésie. Elle a indiqué respecter la décision de la Cour, et qu’elle pensait la justice faite.
Durant le rendu de la décision de Justice, le Juge So a cependant indiquer douter du témoignage selon lequel elle serait restée attachée à une chaise, nue pendant plusieurs jours, avec une couche était « improbable ». Cependant, la jeune femme indonésienne a insisté déclarant: « je n’ai dit que la vérité ».
Kartika a précisé qu’elle était heureuse que le cauchemar soit enfin terminé, et qu’elle n’avait aucune envie de reprendre un travail à Hong Kong, et qu’elle cherchait maintenant à rentrer chez elle en Indonésie. Le Consul indonésien, Chalief Akbar Tjandraningrat a indiqué que le Consulat allait aider Kartika de récupérer la totalité des deux années de salaires que le couple lui devait •