Après que le Président de Taiwan, Ma Ying-jeou (馬英九) ait indiqué que la Chine faisait partie de la République de Chine (ROC 中華民國), des bloggers et des intellectuels ont demandé à ce que les KMT reviennent vite sur le Continent.
Photo: allocution du Président Ma lors de la Fête Nationale du KMT .
TAIPEI 臺北 – La communauté chinoise en ligne a indiqué qu’elle était « touchée » et « émue » par les déclarations du Président Ma Ying-jeou (馬英九) la semaine dernière, indiquant que le Continent fait partie de la République de Chine (ROC 中華民國), selon la constitution taïwanaise.
Jeudi, lors d’une rencontre avec des officiels américains à Taipei, le Président Ma a indiqué que les relations entre Taiwan et la Chine n’étaient pas « internationales », mais « spéciales », du fait que selon la Constitution de la République de Chine (ROC 中華民國) (Taiwan), le pays est « un et indivisible, le Continent occupé par le gouvernement de Pékin, et Taiwan ».
Ses propos ont été largement commentés en Chine, repris par des quotidiens et des sites d’informations dont le très libéral « Southern Metropolis Daily », et a déclenché des discussions passionnées.
« S’il vous plait, réclamez le Continent aussi rapidement que possible », pouvait-on lire de nombreuses fois, demandant que la réunification entre Taiwan et la Chine se fasse sous le contrôle du KMT. « Revenez au pouvoir, je n’ai jamais participé à une seule élection démocratique de ma vie », écrivait un utilisateur de Weibo (微博).
« Je supporte l’idée d’un retour au pouvoir sur le Continent d’un parti comme le KMT, afin d’installer une vraie démocratie constitutionnelle et le multipartisme », écrivait un autre utilisateur.
Cependant, d’autres internautes ne sont pas tout à fait d’accord, à l’image de ce commentaire : « la démocratie taïwanaise actuelle est une blague, Ma ferait mieux de démissionner, alors que sa popularité est si basse, je ne voudrais pas de ce genre de démocratie en Chine ».
La récente guerre entre Ma Ying-jeou (馬英九) et Wang Jin-pyng (王金平), le Président du Yuan Législatif, a fait tomber son taux d’approbation au plus bas, en dessous de 10% selon certains sondages •