‘Business Weekly’ doit fournir plus d’informations sur les tests faits sur les produits laitiers

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Les autorités sanitaires viennent d’ordonner ce dimanche au magazine « Business Weekly » de prouver les tests effectués sur les produits laitiers dénoncés dans son édition de cette semaine, les accusant d’être contaminés par des produits vétérinaires.

Photo: CNA

TAIPEI 臺北 – Après avoir décortiqué l’article et les analyses, un panel d’experts a indiqué que les tests ne prouvaient pas ce que le magazine avançaient dans son édition du 20 Novembre, selon Chiang Yu-mei (姜郁美), le vice-directeur-général de l’Agence du Contrôle Alimentaire (FDA 衛生福利部食品藥物管理署).

« Parmi les différentes choses annoncées dans l’article, il n’identifie pas le laboratoire qui a fait les tests, ni les méthodes utilisées », a indiqué M.Chiang lors d’une conférence de presse ce dimanche après-midi.

« Un autre problème réside dans le fait que le magazine cite la présence de certains métabolites dans des échantillons de lait, pour tirer la conclusion que le lait contient des résidus de médicaments vétérinaires. Ce n’est pas une pratique reconnue. Il faut en fait tester la présence réelles de résidus de médicaments, pas un métabolite spécifique, qui peut en fait provenir de n’importe quoi », a indiqué Chu Ching-cheng, vice-directeur de la branche animalière du Conseil de l’Agriculture.

Ce lundi le FDA devrait formellement demander à « Business Weekly » ce lundi de fournir les informations manquantes d’ici deux jours, sans quoi le magazine fera l’objet d’une poursuite judiciaire et d’une amende de 300 000 NT$ pour publication de résultats non prouvés.

Le FDA a indiqué également vouloir dupliquer les tests décrits dans le rapport afin de voir s’il trouve les mêmes résultats.

Alors qu’ils refusent de donner le nom du laboratoire qui a réalisé les tests, le magazine et le professeur qui a mené l’enquête, ont indiqué rester fermes sur leur découverte, qui indique que 60% des produits laitiers vendus sur le marché contiennent des résidus de produits vétérinaires interdits.

Une des 9 compagnies mises en cause dans l’article a décidé de poursuivre le magazine pour diffamations •

Jonathan Chang 張水國