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Un député du DPP indique que l’IRM passé jeudi par l’ancien Président prouve que Chen Shui-bian (陳水扁) a été victime d’une attaque cérébrale. Le Ministère de la Justice la qualifie pour sa part de « mineure » sans conséquence.
Photo: un frêle Chen Shui-bian (陳水扁) dans une chaise roulante alors qu’il arrivait pour un traitement médical jeudi à Taoyuan (Li Jung-ping).
TAIPEI 臺北 – L’ancien Président Chen Shui-bian (陳水扁) a eu une attaque cérébrale et souffre d’un sérieux désordre mental, selon un groupe de députés du Parti Démocratique (DPP 民主進步黨) ce vendredi, demandant une nouvelle fois une libération « médicale » pour M.Chen, et l’inclusion immédiat d’un psychiatre dans l’équipe médicale. « Au vue de la condition déclinante de Chen, c’est la preuve que la Prison de Taipei s’occupe mal de la santé des prisonniers et nous pensons qu’une libération médicale est nécessaire », a indiqué Hsu Tain-tsair, du DPP, lors d’une conférence de presse ce vendredi.
M.Chen qui a été condamné à 17 ans et demi de prison pour corruption, a été envoyé à l’hôpital Général de Taoyuan mercredi soir, après s’être plaint de douleurs vives quand il urinait, il a été admis pour la nuit pour des examens complémentaires, et un cathéter a été posé pour l’aider à évacuer l’urine. Une IRM, pratiquée jeudi matin, a démontré que Chen présentait sur son lobe frontal droit, une trace d’environ 4 millimètres sur 4 millimètres provoquée par un accident cérébrale.
Le député du DPP, Chen Chi-mai, qui a visité l’ancien Président à l’hôpital ce jeudi, a indiqué qu’il semblait avoir des problèmes d’élocution, qui pourrait être le résultat de l’accident cérébral, et apparaît souffrir de délires, alors que l’ancien Président a indiqué avoir été mordu par des centaines de fourmis dans sa cellule. Chen Chi-mai a également indiqué que le Président se plaint d’être attaqué par des « méchants garçons ». Selon le physicien Chang Yeh-shen, et Kuo Cheng-deng, du Veteran General Hospital de Taipei, tous les deux supporters de Chen Shui-bian (陳水扁), qui ont examiné l’ancien Président, ce dernier a déjà connu divers problèmes: difficultés pour respirer, ulcère et problèmes coronariens durant les 4 dernières années, et n’a jamais été soigné correctement en prison.
Notant que Aung Sang Suu Kyi avait été placée en résidence surveillée par le régime autoritaire de Birmanie, et que Chiang Kai-shek (蔣介石) avait placé ses propres ennemis Chang Hsueh-liang et Sun Li-jen en résidence surveillée, le député du DPP, Huang Wei-cher considère que « Ma Ying-jeou (馬英九) est plus cruel que Chiang Kai-shek (蔣介石) dans la persécution et l’humiliation de ses ennemis » •
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