10 villageois dans le Guangxi ont été reconnus coupables et condamnés à des peines de prison pour avoir abusé sexuellement d’une jeune fille de 11 ans, selon des médias chinois ce mercredi, mettant en exergue sa vulnérabilité de « laissée en arrière ».
Photo: jeunes écolières dans un village, photo d’illustration sans rapport avec cette histoire (Xinhua).
PEKIN 北京 – Une cour locale a reconnu coupables des villageois venant d’un bourg proche de Yulin, et âgés de 40 à 70 ans, d’avoir abusés plusieurs fois de la victime depuis deux ans.
Un des accusés, qui était âgé de 60 ans à ce moment, avait reconnu avoir des relations avec la jeune fille, au moins 15 fois.
Les accusés ont indiqué que la victime avait accepté de l’argent pour chaque rapport, mais les juges ont déclaré 9 des accusés coupables de viols et d’atteinte à l’intégrité physique d’une mineure. Des peines de prison ferme de 7 à 11 ans ont été ainsi prononcées.
Selon le système légal chinois, les adultes trouvés ayant des rapports sexuels avec des enfants de moins de 14 ans sont accusés de viols. Dans certaines circonstances, ces relations peuvent également être qualifiées de « prostitution avec mineurs », voire de « pédophilie ».
Cette victime, vivant avec ses grands-parents quand les viols se sont produits, fait partie de ces enfants « laissés en arrière », un terme qui qualifie ces enfants qui restent au village alors que les parents sont partis dans une grande ville pour travailler
Elle fait partie de ces millions d’enfants dans le même cas en Chine, selon une statistique nationale en 2010, 60 millions de « laissés en arrière » vivent dans le pays •
Sunny Chen 陈雅琦 | |
Correspondante à Pékin | |
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