Il y a deux ans, Malaysia Airlines a été condamnée pour avoir permis à des passagers de monter à bord d’un avion avec un passeport falsifié. Un incident similaire s’était aussi déjà produit en 2007.
Photo: Aéroport International de Kuala Lumpur – Comptoir de Malaysia Airlines (EPA 環境保護署).
KUALA LUMPUR (Malaisie) – Une cour de justice de Nouvelle Zélande a condamné la compagnie malaisienne à 5 500 NZ$ (3 350 € – 140 000 NT$) d’amende pour avoir permis à un passager de monter à bord d’un avion, alors que les autorités de Wellington ne souhaitaient pas son entrée dans le pays.
Lors de cet incident, qui est survenu en Janvier 2012, un préposé à l’embarquement au comptoir de Malaysia Airlines à Kuala Lumpur, a volontairement entré un faux numéro de passeport dans l’ordinateur afin de déjouer les systèmes de sécurité et de permettre au passager d’embarquer sur le vol Kuala Lumpur – Wellington.
Cette information survient alors qu’au moins deux passagers semblent avoir embarqué sur le vol Kuala Lumpur – Pékin samedi avec des passeports déclarés volés, sans qu’aucun check-up de routine n’ait été apparemment réalisé sur les numéros des passeports présentés. Deux autres passagers du vol disparus sont également actuellement suspectés d’avoir utilisé des faux passeports.
« Notre système de vérification permet de refuser toute personne n’étant pas permise d’entrer en Nouvelle Zélande. Lors du check-in dans les différents aéroports du monde à destination de la Nouvelle Zélande les numéros de passeports sont vérifiés en temps réel, et sont refusés si besoin est. Il est du devoir de la compagnie ensuite d’informer le passager sur le fait qu’il ne peut pas entrer sur le territoire », avait alors indiqué Peter Elm, un officiel de l’Immigration néo-zélandaise, lors de l’incident de 2012.
L’affaire de 2012 avait alors fait remonter une faute similaire, toujours vers la Nouvelle Zélande en 2007.
Cependant, à l’époque, le vice-Président de Malaysia Airlines, Hugh Dunleavy, avait indiqué que les vérifications de sécurité n’étaient pas du ressort des compagnies aériennes. « Nous devons juste nous assurer que les passeports ne semblent pas faussés, fabriqués et que les visas qui y sont portés sont valables pour le pays de destination. Le reste des procédures n’est pas notre affaire. Si rien ne semble suspect, nous embarquons les voyageurs », avait indiqué à l’époque M.Dunleavy.
Cependant, cet évènement de 2012 démontre à quel point il est facile de contourner les systèmes de sécurité dans un aéroport •
Stella Ke 柯美玉 | |
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