Les trois preuves formelles que l’avion MH370 a été détourné par un professionnel

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De nouvelles révélations sur l’avion disparu de la Malaysia Airlines qui font entrevoir aux familles des disparus que leurs proches pourraient avoir enduré un détournement terrifiant, en haute altitude, pendant de longues heures avec un dénouement probablement horrible.

Photo: des enfants écrivent des messages de soutien sur une bannière à la mémoire du MH370 à l’Aéroport de Kuala Lumpur (AP).

KUALA LUMPUR (Malaisie) – Cependant, alors que de nouvelles découvertes semblent démontrer que l’action fut un détournement terrifiant ou le suicide d’un pilote, une lueur d’espoir existe, et certaines familles espèrent que l’avion ait pu se poser sain et sauf sur une petite île, et que leurs proches soient encore vivants.

Trois preuves démontrent que l’avion a été détourné par quelqu’un qui connaissait très bien son fonctionnement:

LE TRANSPONDEUR

Une preuve est que le transpondeur, un système qui identifie l’avion aux radars, a été fermé volontairement, lors de la « disparition ». Afin de faire cela, quelqu’un, dans le cockpit, doit tourner un interrupteur tout en appuyant sur une série de boutons en même temps. C’est quelque chose qu’un pilote sait faire, mais qu’un apprenti peut apprendre sur Internet, selon John Goglia, un ancien pilote.

ACARS

The Aircraft Communication Addressing and Reporting System (ACARS), est un système de communications codées (selon la norme ARINC) entre un aéronef et une station au sol. C’est un système de communication et de surveillance par radio utilisé en aviation par les exploitants d’aéronefs.

Dans la plupart des avions, le système peut être éteint en réalisant une certaine séquence sur un écran d’ordinateur afin de sélectionner la possibilité de fermer le système, selon M.Goglia. C’est aussi quelque chose qu’un pilote sait faire, mais que l’on peut découvrir via Internet.

Cependant, il y a une deuxième partie à l’ACARS, cette deuxième partie électronique ne peut être fermée par un pilote, et dans le cas de la Malaysia Airlines, elle n’a pas été fermée. Ainsi, cette partie de l’ACARS a continué à envoyer des bips enregistrés par un satellite, au moins 4 à 5 heures après que le transpondeur ait été fermé. Cependant, le satellite ne peut pas donner de manière précise l’endroit d’où provenait les bips.

VOL PARFAIT

Une troisième preuve, après que le transpondeur ait été fermé et que les radars civils aient perdu trace de l’avion, les radars militaires malaisiens ont été capables de suivre l’avion alors qu’il avait tourné à l’Ouest.

L’avion a été tracé sur une route commerciale au dessus de la péninsule malaisienne, jusqu’à ce qu’il s’éloigne au dessus de l’Ocean Indien, au delà de la portée des radars. L’avion, qui a suivi des lignes parfaites (qui ne sont pas droites, mais correspondent à des points de contrôle), ne pouvait être piloté que par quelqu’un qui connaissait ces routes •

AP